Vous faire comprendre que vous avez toujours le choix, vous montrer comment retrouver énergie et plaisir… est le but de mon activité.

Il y a 3 ans, je me suis retrouvée perplexe face à mon activité professionnelle. Je n’avais plus comme on dit, « le feu sacré ».

Travailler sans plaisir était pour moi hors de question. J’ai tenté de changer certaines choses mais un fil était cassé.

Je me suis retrouvée devant un choix.

Comment ai-je raisonné ?

Soit je restais et attendais la retraite en n’étant plus dans le plaisir. Cela aurait été une réaction à d’anciennes croyances: « Tu as un boulot, tu le gardes! Que vas-tu faire d’autre? Tu penses qu’on retrouve facilement à ton âge? »

Soit je préparais mon départ et je lançais une activité qui me passionne.

J’ai choisi cette dernière alternative.

Face à l’ennui dans le travail, face à l’épuisement, posez-vous ces questions:

  • Qu’est-ce que je ne veux plus?
  • Qu’est-ce que je veux à la place? Pourquoi?
  • Que ferais-je de mes journées si je n’avais pas besoin d’argent?
  • Quels rêves étaient les miens, enfant?

Si je commence à mettre un projet en route tant que je suis toujours employé, je verrai mes journées autrement car j’aurai un objectif qui me motive.

Rien ne sert de continuer à faire « comme si » car vous vous retrouverez avec de plus en plus de problèmes: des conflits, des rumeurs, des erreurs… Et si vous continuez à faire la sourde oreille, c’est votre corps qui vous stoppera.

Dans mon livre  » La Méthode Feng’Art », j’aborde ces questions.

Les lecteurs me reviennent avec beaucoup de remerciements.

 

Je vous propose de découvrir le début du premier chapitre pour vous faire une meilleure idée du contenu.

Chapitre 1 : Le sursaut

Jérôme, Christophe et Jeanne

Jérôme repartait une fois de plus découragé de sa journée de travail. Il lui semblait pourtant faire le maximum pour stimuler son équipe. Calme, patient et cependant têtu, il veut un travail parfait.

Va-t-il continuer à perdre son énergie ? Restera-t-il éternellement là, à pousser Jean, Pierre, Paul qui ne veulent pas avancer ? La question le suit déjà depuis quelques temps, mais n’a-t-il pas toujours été éduqué avec des refrains tels que « Quand on a un travail, on le garde », « Fais ton boulot, et ne demande pas la lune »… Et bien si, justement, la lune, il la veut… Son énergie le lâche, sa santé lui échappe, son enthousiasme a disparu depuis longtemps. Comment arrivera-t-il à se sortir de cette cage ? Tel un oiseau dont on a coupé les ailes, il saute et retombe, toujours plus bas.

« La déprime, ce n’est pas une maladie ». Bien sûr.  Ce n’est pas tangible. Ce n’est pas visible
comme une jambe cassée. On n’a pas le droit de faire un break quand on n’a rien ! Vide, lourd et triste, il reprend son train. C’est ainsi que l’ombre du burn out commence tout doucement à l’accompagner sur son chemin.

Tout avait pourtant été facile au début, des collègues sympas, des patrons plutôt faciles, un travail pas trop compliqué. C’est là sans doute que le problème prenait sa source.

Surqualifié pour la tâche ? Trop de zèle pour exécuter les objectifs ? Les relations se sont dégradées imperceptiblement, jusqu’à ce qu’il réalise que l’atmosphère était devenue invivable. Comment avait-il pu tenir jusque-là ?

1er arrêt du train…La pluie tombe et brouille sa vue déjà troublée par les larmes naissantes. La honte et la culpabilité lui martèlent les tempes. Bien qu’adulte, il ressent le déni de ses parents. Avec eux, il ne peut en parler. Ils lui riraient au nez.

2ème arrêt… Un ciel d’encre plombe l’horizon. La silhouette du burn out se détache sur un fond d’amertume et de désarroi.

3ème et dernier arrêt…Cette soirée d’hiver sera longue… Jérôme presse le pas et courbe le dos. En parlera-t-il aujourd’hui à Nathalie ? Elle voit bien qu’il se traîne, qu’il se force, qu’il dépérit mais il n’est pas malade. Pourquoi se plaindrait-il ?

« Tu as du boulot, mon vieux, alors de quoi tu te plains » ? Encore un beau refrain paternel… Cette fois, il s’installe bel et bien. C’est un sentiment de lassitude et de désarroi. Il lui colle à la peau. C’est un fantôme pour les autres et un fardeau pour Jérôme. C’est le burn out dans toute sa splendeur.

 

Christophe est un quinquagénaire avec une personnalité impressionnante. Il ne peut s’empêcher de répéter les choses dix fois pour s’assurer que les tâches soient exécutées comme il les veut. Christophe a un grand respect pour l’humain. Son management est principalement façonné pour que son équipe avance vers l’autonomie dans le bien-être et le plaisir. Christophe n’a pas toujours vu les choses sous cet angle. Il y a dix ans, il a vécu des licenciements consécutifs et deux périodes d’arrêt de travail très longues. Se sentant inutile, il en voulait à la terre entière. Ses proches l’ont beaucoup soutenu et grâce à cet appui et à une volonté intérieure qu’il n’a jamais perdue, il s’est tout doucement remis en question. Beaucoup de questions le heurtaient. Beaucoup de doutes… Pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Très souvent, à l’époque, il blâmait les autres, les circonstances extérieures. Il était la victime désignée d’un grand orchestre d’instruments désaccordés.  On ne le comprenait pas. On voulait sa peau. Quand ça arrive une fois, on n’y fait pas attention. Mais quand ça se répète, il arrive, au plus bas de nos émotions, qu’un flash de lucidité nous surprenne. Un choix inconscient au début se fait dans notre esprit. Christophe a fait le bon choix à l’époque. De séminaires en formations, il a appris. Il a compris. Une nouvelle personnalité a tout doucement vu le jour.

Jeanne ouvrit les yeux lentement. Le rai de lumière du matin se faufilait entre les tentures ocre légèrement écartées. Une nouvelle journée commençait. Comment se sentait-elle ? Depuis quelques jours la douleur se faisait moins présente. Elle pouvait se lever facilement et retrouver la joie de s’occuper d’elle-même. Elle n’osait encore y croire. Cela allait-il durer ? Son énergie revenait, son espoir aussi. L’esprit humain a un pouvoir énorme sur la façon dont nous vivons notre journée. La maladie l’avait lentement clouée au fauteuil, au lit depuis des mois. Jeanne n’est pas une personne à se laisser abattre, mais le mois dernier, après plusieurs tentatives de traitements différents, elle s’était résignée, ce qui ne lui ressemblait pas. Le destin a alors parfois l’art de laisser la place aux miracles. Quand elle avait reçu ce mail de d’une amie lui renseignant le Feng Shui, elle n’y avait pas accordé attention. Mais par 3 fois, ce mot avait été prononcé autour d’elle, à des moments différents et pas par les mêmes personnes. Qu’avait-elle donc à perdre ? C’est alors, en investiguant de plus près, elle fit appel à un expert en Feng Shui traditionnel. Il avait suffi de changer l’emplacement du lit, sa place dans le lit, l’endroit de son bureau…. Ça ne pouvait pas être aussi simple ! Bien sûr d’autres recommandations avaient été suggérées, mais toutes n’étaient pas applicables. Ça faisait longtemps qu’elle ne s’était plus réjouie de la journée qu’elle allait passer.

L’énergie qui revenait l’habiter lui donnait tant de bonheur. La guérison allait certainement se faire mieux maintenant que Jeanne revivait progressivement. Elle avait même pu trouver une meilleure opportunité professionnelle qui serait plus légère et facile tout en restant toujours très intéressante. Elle revoyait ses amies et reprenait du plaisir à être en société. C’est comme si tout d’un coup une bouffée d’air l’avait sortie de l’étouffement.

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